mercredi 22 août 2012
MANDRAGORE, La (1928).
Alraune.
Pour rester dans le 7e Art et la magie, évoquons le film (muet) allemand du réalisateur et scénariste Henrik Galeen (1881-1949) dans une approche expressionniste, avec Paul Wegener (1874-1948), Brigitte Helm (1906-1996, l’héroïne du Metropolis de Friz Lang en 1927).
La Mandragore (Alraune en allemand) raconte une fécondation artificielle entre un criminel qui vient d’être exécuté et une prostituée, provoquée par un savant qui n’est pas sans évoquer la personnalité du docteur Mabuse.
Une femme démoniaque et incontrôlable (sorte de Golem) est l’aboutissement de cette expérimentation.
Le film s’invite dans l’univers du cirque et de la prestidigitation, comme pour gommer la frontière entre le réel et le fantastique. L’illusionniste (der zauberkünstler) est interprété par Louis Ralph (1884-1952) à son répertoire : apparition de bouquets depuis des cônes vides, disparition et multiplication de lapins, le fil sans fin (extrait de la bouche de son assistant).
Enfin, pour le final : apparition et disparition de l’héroïne dans une cage, et son explication, avec un plan en coulisse, où les assistants s’activent à l’insu d’un public enthousiasmé.
Bibliographie :
Le Journal de la Prestidigitation, 1928.
Henri Béhar, Le Cinéma des surréalistes, 2004.
© Troisième Tour du Monde de la Magie et des Illusionnistes, Richard Raczynski.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire