lundi 13 novembre 2017
Harry LINARDINI, un magicien auxerrois (1891-1922)
L’auteur Patrick DELARUE signe un intéressant opuscule qui relate l'histoire de Harry LINARDINI, un magicien auxerrois (1891-1922) une étude escapologiste, dont nous vous recommandons vivement la lecture.
Auto-édition
patrick.delarue@orange.fr
12, rue du 24-Août – 89000 Auxerre
4e de couverture :
« Parallèlement à ses spectacles, le magicien Harry HOUDINI avait
entrepris une activité de démystification des médiums qui sévissaient au
début du XXème siècle au États-Unis. A l’époque, HOUDINI dénonçait les
adeptes du spiritisme qui prétendaient pouvoir communiquer avec les
morts ; il utilisait alors ses talents de prestidigitateur pour dévoiler les
trucs que ces charlatans et escrocs utilisaient pour abuser leurs victimes.
Le 21 octobre 1926, alors qu’il préparait une série de spectacles à
Montréal, il fit une conférence à l’Université McGill : « Nous rions
volontiers de ces histoires invraisemblables de sorcières en train de
s’envoler à califourchon sur des balais. Mais qu’est-ce qui pourrait être
plus ridicule que de croire que les morts que nous avons aimés
apparaissent sous la forme d’ectoplasme à travers les dents cariées d’un
médium – ou d’une autre partie de son corps ? Pourquoi donc, si ceux qui
nous sont chers veulent communiquer avec nous, ont-ils recours à des
tables qui s’envolent, à des coups frappés et ainsi de suite à tant de lettres
par coup frappé ? Nos morts sont-ils devenus des comptables ? »
Le lendemain un étudiant de cette université le frappe
violemment au ventre pour relever le défi que le magicien avait lancé, sa
capacité à recevoir des coups de poing au ventre de n’importe qui. A la
suite d’une vive douleur, tardant à se faire soigner, HOUDINI meurt à
Détroit le 31 octobre 1926.
Bizarrement, un des adversaires de HOUDINI fut Arthur CONAN
DOYLE, le créateur de Sherlock HOLMES. En effet, à la suite d’une série
de deuils, l’écrivain et médecin britannique devint un fervent adepte du
spiritisme, reniant ainsi le rationalisme de sa créature, le fameux
détective pour qui, dans Le Chien des Baskerville, « si nous avons affaire
à des forces débordant les lois ordinaires de la nature, notre enquête
devient inutile. »
En tout cas, il convient de clairement distinguer le mystère de
l’énigme. Seule la seconde peut faire l’objet de résolution de problèmes
Quant au premier, sa vérité reste indicible tant qu’il ne devient pas
énigmatique, sauf à sombrer dans la fiction la plus invraisemblable voire
la plus grotesque.
Cette enquête généalogique retrace la vie d’un magicien
auxerrois, né après et décédé avant Harry HOUDINI, sans doute son
modèle ».
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