vendredi 23 mai 2014
LE MAGICIEN ORIENTAL de ERNST KAPS (1900).
La société Ernst Kaps fondée à Drede, était spécialisée (lors de sa création en 1858), dans la fabrication de pianos, mais au fil du temps, le catalogue s’étoffe de pièce mécanique et d’automatisation musicale (extrait) :
« La représentation commence immédiatement après l’introduction d’une pièce de monnaie.
La figurine élève sa baguette magique, remue la tête et la bouche,
Tandis que s’ouvrent en même temps les portes des deux boîtes enchantées, laissant voir leur intérieur vide ; ces portes se referment, et après s’être ouvertes une seconde fois, sur un signe du
Magicien, on aperçoit à gauche un vase rempli de fleurs et à droite une petite corbeille remplie d’œufs peints.
Les portes se referment pour laisser voir après leur réouverture ces deux objets ayant échangé leurs places.
Cet acte est accompagné d’une musique entraînante ; dès que le morceau de musique est terminé le second acte commence avec accompagnement d’un hymne ou d’une marche ancienne ; le magicien lève maintenant les deux bras, comme pour faire comprendre qu’autre chose va suivre.
Immédiatement après, la petite lampe électrique – qui jusqu’à présent avait éclairé la scène – s’éteint, et dans le haut apparaissent dans les angles de l’encadrement les images des souverains.
La figurine du magicien est en cire, avec les cheveux et barbe naturels.
Les habits sont en soie, avec lacets en véritable or, chapeau or, etc., tête, bouche et bras exécutant des mouvements naturels.
Les boîtes magiques sont recouvertes en peluche verte et sont posées sur des tables à vraie dorure, le mécanisme est excessivement simple et est actionné par le mouvement de la musique.
Boîte en chêne ou noyer, décorée avec goût, toit en dôme couvert en verres fond de bouteilles ».
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire