mercredi 20 août 2014
Félicien TREWEY (1848 – 1920).
Henri Colombon dans son ouvrage sur Trewey, premier shadowgraphiste, mime, & comedien. Carpentras [France], Imprimerie Batailler [1909] revient sur quelques anecdotes parisiennes liées à la carrière de l’artiste français.
Ainsi on apprend, (en 1868 et 1869) :
« Un jour étant avec le comique Réval, à la terrasse d’un café du Boulevard des Italiens, des curieux s’arrêtaient pour regarder Trewey, qui en profita pour se faire une réclame.
Sans se troubler, il se lève, prend le verre de bière qu’il a devant lui, le fait tourner dans l’espace sans en renverser une goutte ; aussitôt la galerie d’applaudir.
Lorsqu’un gavroche s’écria :
« Tiens un indien ! ».
Et Trewey de lui répondre :
« Té vé, eh oui, du Midi mon bon ! ».
Sur ce, la foule se dispersa ».
« En 1869, Trewey se produisait chaque soir consécutivement : à la Gaîté Montparnasse puis aux Ambassadeurs » (l’actuel Espace Pierre Cardin,
p.74).
Un (rare) portrait d’Ixa sa partenaire et future épouse figurant dans l’ouvrage (ibid) est reproduit dans cette notice, ainsi que diverses illustrations.
Sur la vie de Trewey, nous invitons nos lecteurs à se rendre sur la page : http://1895.revues.org/132
De la revue 1895 – Revue de l’association française de recherche sur l’histoire du Cinéma, où le texte intégral de la brillante étude « L’homme en morceaux, raccommodé » : de Félicien Trevey au Professor Trewey, d’Yves Chevaldonné est disponible en ligne depuis le 29 septembre 2005.
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