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Reflets du Passé

Actualité de l'auteur et de sa collection aux éditions Dualpha, ayant vocation à exhumer des textes toujours d'actualité. Thèmes abordés : Magie,illusionnisme, prestidigitation, ésotérisme. Pour tous contacts avec la rédaction de ce blog, pour poser vos questions, et pour être averti de nos nouvelles mises en ligne : refletsdupasse@gmail.com Attention tous les textes mis en ligne sur ce blog sont soumis au Droit d'Auteur.

vendredi 30 mai 2014

MAGIC RETOUR, PARIS (XIVe arrondissement).


Les rues de la capitale réservent quelques surprises aux passants, amateurs de magie.
Ainsi, cette magnifique (et bien curieuse) enseigne située au 36, rue de la Sablière.
J’emprunte au blog « The Vintedge » le descriptif de la boutique :
« Magic Retour est une boutique vintage unique en son genre.
Olivier Soulas, le maître des lieux, est un amoureux des beaux vêtements d’autrefois. Bien connu aux Puces, et dans l’univers du vintage Parisien, il a l’œil pour repérer les pièces uniques, rares, excentriques ou chics ».
Il y a, à n’en pas douter, « de la magie dans ces lieux ».
Cliché © Richard Raczynski.

vendredi 23 mai 2014

ROBIN au 49, Boulevard du TEMPLE (1862-1873) à Paris.


(Extrait de Paris, Capitale de l’Art Magique, © Richard Raczynski, éditions Dualpha, 2014.
Le magicien Robin, Henri Joseph Donckele (1811-1874) se présente dès 1852 comme un french wizard, à l’instar de Monsieur Le Bucke à Londres.
Il signera un contrat avec John Nevil Maskelyne (1839-1917) et George Cooke (1825-1905) pour une série de 306 représentations à l’Egyptian Hall de Londres.
De retour à Paris en 1862, il ouvre son propre théâtre Boulevard du Temple (décrit in La France du 19 janvier 1863).
Sur ce théâtre (encore au stade de projet), Mario Proth (1832-1891) écrit, en 1872, dans le journal hebdomadaire la Municipalité, Le Boulevard du Crime : « (…) À son côté, un autre théâtre peut- être ?
Robin, dit-on, demande la concession d’un terrain sur lequel il élèverait, à ses frais, pour le léguer plus tard à la Ville, une Salle de physique expérimentale avec bibliothèque. Voilà, je pense, un prestidigitateur enrichi qui sait être un citoyen utile. Pour son habile petit doigt, nous donnerions vraiment un boisseau de diplomates ».
Le théâtre brûlera comme celui de Robert-Houdin (période Boulevard des Italiens) :
L’Assurance, Guide de l’assuré publié en 1865 rapporte les faits : « (…) Nous trouverons une application de cette règle de prudence dans l’incendie qu’un géant a porté chez un sorcier : nous voulons parler du feu que le Café du Géant, sur le Boulevard du Temple, a communiqué à son voisin, le prestidigitateur Robin, puis à un photographe, voisin aussi, et qui, par une conséquence bien autrement fatale, a causé la mort d’une malheureuse femme ».
Les salles les plus importantes du Boulevard seront rétrospectivement : le Café Hanselin, le restaurant Deffieux converti en Bouillon Duval, l’Epi-scié, avec son enseigne représentant un moissonneur, le Théâtre Historique, transformé en 1849 en Théâtre Lyrique, le Cirque Olympique, les Folies-Dramatiques, les Délassements-Comiques, la Gaîté, les Funambules et le Petit Lazari.
En face, du côté nord les magasins du Pauvre Diable, le Café du géant (1851), où on exhibe en 1858, le géant Jean-Joseph Brice, et la Salle Robin.
Dans Le Gaulois, le chroniqueur Victorin Joncières glisse cette anecdote savoureuse, relative à la fréquentation du Boulevard du Temple : « (…) Un soir, au café des Folies-Dramatiques, un de mes camarades de collège, qui, comme moi, fréquentait le Boulevard du Temple, me présenta un grand jeune homme blond, au regard bleu, au teint rosé, portant beau. C’était le fils d’un marchand de meubles du Boulevard Sébastopol, il répondait au nom euphonique de Félix. Le nouveau venu me parut peu communicatif et d’une humeur taciturne qui contrastait singulièrement avec l’exubérance des habitués du lieu.
Il ne parle pas beaucoup Félix, dis-je, à part, à mon ami, en le quittant.
Oh ! tu sais, répondit-il, c’est un bon garçon, mais il est flemmard, il n’arrivera jamais à rien.
Je me rappelais ce pronostic mensonger, l’autre soir, où, entouré des ambassadeurs, des ministres et des généraux, à l’Elysée, le président de la république portait en sautoir le grand cordon de la Légion d’honneur et au cou le collier de la Toison d’Or ».
Plusieurs programmes figurent dans le Courrier des hôtels [puis] Guide du commerce réunis, Moniteur de l’exportation : le 8 août 1863 « Spectres vivants impalpables », le 11 avril 1865 : « Physique, Magie, Insectes vus au microscopes, Tableaux du Nil, Spectres », le 4 mai 1865 : « Physique, magnétisme et spiritisme dévoilés, chambre mystérieuse, tableaux de la mer », le 19 janvier 1866 : « L’armoire spirite, une heure dans les ténèbres, exécutées et démontrées en pleine lumière, microscope », le 23 mai 1866 : « Expériences sur l’acoustique, Les Oracles des temps antiques, le Sphinx ou la Tête parlante », le 26 mai et le 1er juin 1866 : « Tableaux, Spectres ».
Dans ce même organe de presse, on peut lire un compte-rendu très positif (ou commercial, c’est selon) :
« M. Robin a donné dimanche la première représentation des nouveautés qu’il nous avait annoncées.
Les nouvelles expériences scientifiques ont obtenu les bravos les plus chaleureux, et celles du magnétisme et du spiritisme dévoilés ont excité au plus haut degré l’admiration du public.
Nous devons placer en première ligne les effets merveilleux de la Chambre des mystères, effets qui dépassent tout ce que l’on peut imaginer, et démasquent complètement les exploiteurs du Spiritisme. Ce nouveau genre de spectacle est tellement extraordinaire et curieux, que nous lui prédisons un avenir au moins aussi long que celui des Spectres ».
Robin semble être le chantre d’un débinage à vocation pédagogique comme le sous-entend Le Gaulois (22 septembre 1886) : « (…) Le spirite Slade est un héros du jour. Ce descendant des frères Davenport, d’amusante mémoire, occupe plusieurs de nos confrères. Sa fantastique et lourde ardoise est commentée comme un discours de M. de Bismarck. M. Slade, cela va sans dire, n’est pas un convaincu; c’est simplement un malin. Les frères Davenport, ces adroits farceurs qui autrefois, passionnèrent la foule avec leurs casseroles tapageuses et leurs armoires impénétrables, eurent maille à partir avec un nommé Robin, prestidigitateur amusant, qui avait ouvert une Salle de magie à l’instar de Robert-Houdin, sur l’ancien Boulevard du Temple. C’est ce Robin qui, un des premiers, a exploité le truc des spectres, dont on s’est servi au Châtelet. Robin montrait exactement ce que les frères Davenport exhibaient à la Salle Herz ; puis il dévoilait ensuite au public croyant, les trucs que lui et ses confrères employaient. Il y eut quelques séances tumultueuses ».
Henry Slade, 1835-1905, se présentait comme un médium américain, inventeur des ardoises spirites. Son répertoire ou ses capacités, c’est selon, se basait sur des coups frappés par les esprits, des écritures, voire des signes, sur des ardoises, des tables lévitées.
Ses démonstrations lui valent de parcourir les routes de l’Amérique, reproduisant régulièrement ses « énigmatiques » exploits. Il part à la conquête de l’Europe en 1865, où ses séances le mènent devant les principales Cours dont celle de l’Empereur Napoléon III. En Allemagne, il résiste aux tests du scientifique Zolner (1834-1882, professeur d’astronomie physique à l’Université de Leipzig) et l’abuse avec ses ardoises spirites. Cette mystification entraîne une suspicion accrue déclenchant son arrestation à Londres, en 1876, pour fraude et tromperie, sur l’instigation d’un grand professionnel de la scène magique, le prestidigitateur et inventeur John Nevil Maskelyne qui démasque ses stratagèmes. Le succès et la gloire se dissipent à cause d’une gestion désastreuse de ses gains, des vols et des agressions à répétition sur sa personne, précipitant sa chute. Il meurt dans la misère et l’anonymat, le 8 septembre 1905, dans le sanatorium Phelps à Battle Creek dans l’Etat du Michigan.
Le 1er mai 1866, un chroniqueur de cette même revue, semble trouver le leitmotiv des spectacles de Robin : « Vulgariser la science est le mot d’ordre du Théâtre Robin ».
Des chroniqueurs s’amuseront rétroactivement de ses habitudes : dans le quotidien Le Gaulois du 6 mars 1874, on peut lire cette brève assez humoristique (alors qu’il s’agit pourtant d’annoncer un décès) relative à la période de gloire du théâtre : « (…) On annonce la mort du prestidigitateur Robin, qui fit il y a quelques années courir Paris entier au Boulevard du Temple, avec son exhibition. Ces apparitions étaient obtenues au moyen d’un jeu de lumières et de glaces qui frappait deux comparses de notre nécromancien, habillés, grimés et stylés pour la circonstance. Le spectacle fini, vers minuit, à l’heure des crimes, on pouvait voir le directeur sortir de son théâtre en compagnie de ses ombres fidèles. On se figurait qu’il allait les renterrer au Père-Lachaise.
Eh bien non !
Ils entraient dans un café voisin et prenaient des bocks en famille.
Un jour, il y avait dans l’établissement un garçon, nouvellement arrivé, qui ne connaissait pas ces personnages d’outre-tombe. Robin renouvelait ses instructions à ses deux évoqués :
- « Vous, disait-il, il faut vous présenter d’un air plus sinistre et tenir le poignard d’une main ferme plus ferme. Quant à vous, dressez-vous lentement, agitez le suaire, offrez votre poitrine au coup qui vous menace ».
Le nouveau garçon écoutait. Un frisson souleva sa chevelure.
« Je ne sais pas ce que c’est que ces gens-là », dit-il en rejoignant ses camarades; mais je vais toujours chercher un sergent de ville ».

LE MAGICIEN ORIENTAL de ERNST KAPS (1900).



La société Ernst Kaps fondée à Drede, était spécialisée (lors de sa création en 1858), dans la fabrication de pianos, mais au fil du temps, le catalogue s’étoffe de pièce mécanique et d’automatisation musicale (extrait) :
« La représentation commence immédiatement après l’introduction d’une pièce de monnaie.
La figurine élève sa baguette magique, remue la tête et la bouche,
Tandis que s’ouvrent en même temps les portes des deux boîtes enchantées, laissant voir leur intérieur vide ; ces portes se referment, et après s’être ouvertes une seconde fois, sur un signe du
Magicien, on aperçoit à gauche un vase rempli de fleurs et à droite une petite corbeille remplie d’œufs peints.
Les portes se referment pour laisser voir après leur réouverture ces deux objets ayant échangé leurs places.
Cet acte est accompagné d’une musique entraînante ; dès que le morceau de musique est terminé le second acte commence avec accompagnement d’un hymne ou d’une marche ancienne ; le magicien lève maintenant les deux bras, comme pour faire comprendre qu’autre chose va suivre.
Immédiatement après, la petite lampe électrique – qui jusqu’à présent avait éclairé la scène – s’éteint, et dans le haut apparaissent dans les angles de l’encadrement les images des souverains.
La figurine du magicien est en cire, avec les cheveux et barbe naturels.
Les habits sont en soie, avec lacets en véritable or, chapeau or, etc., tête, bouche et bras exécutant des mouvements naturels.
Les boîtes magiques sont recouvertes en peluche verte et sont posées sur des tables à vraie dorure, le mécanisme est excessivement simple et est actionné par le mouvement de la musique.
Boîte en chêne ou noyer, décorée avec goût, toit en dôme couvert en verres fond de bouteilles ».

jeudi 22 mai 2014

L’ESCAMOTEUR (1860 et 1865).



La première est jouée au Théâtre de la Gaité le 12 novembre 1860, puis du 31 octobre au 16 novembre 1865.
Drame, en cinq actes, du journaliste et auteur Adolphe D’Ennery (1811-1899, décédé dans son hôtel particulier, 59 avenue du Bois-de-Boulogne, l’actuelle avenue Foch, dans le XVIe arrondissement, aujourd’hui musée national d’Ennery) et du comédien et auteur dramatique Jules Henri Brésil (1818-1899).
Malgré son titre, il ne s’agit pas ici d’une œuvre mettant en scène un protagoniste de "l’art magique".
Le critique Alexis Dureau ne s’enthousiasme pas :
« Histoire d’un enfant tiraillé par deux pères.
L’enfant c’est le plat de résistance, on l’a trouvé bon.
Rappelez-vous « la Tireuse de cartes »
(…) L’Escamoteur est bien joué par Monsieur Paulin Ménier, acteur ne manquant ni de finesse ni de naturel, ce que n’aperçoivent guère les habitués du théâtre, ni de force dramatique ni d’exagération ce qui leur plaît plus que de raison.
Monsieur Latouche ne parle pas mal, Madame Lacroix est quelquefois assez pathétique, mais je crains qu’elle ne le devienne outre mesure. Monsieur Alexandre est un comique d’un bête assez supportable. Le 12 octobre » (in Notes pour servir à l’histoire du théâtre et de la musique en France, 1861)
.

La vie au Patronage, 1914.


L’Organe Catholique des œuvres de la Jeunesse, (éditions pour les garçons, 15 janvier 1914) propose outre des résumés sur des séances de prestidigitation, de nombreux débinages.

Eugène DURAND (1887).


Tours de cartes, de gobelets et de gibecières : tours d’adresse et autres jeux pour s’amuser en société.
Nouvelle édition, rédigée d’après les travaux des plus célèbres professeurs anciens et modernes, par Eugène Durand.
Publié en 1887 par la Librairie des publications à 5 centimes in Paris.
Seconde édition :
Bibliothèque universelle de Poche, Ouvrages utiles et amusants, A. Fayard éditeurs, in-12 broché, 153 pages.

vendredi 16 mai 2014

THURSTON, Howard (1869-1936).



Extrait d’Un Tour du Monde de la Magie et des Illusionnistes © Richard Raczynski :
Magicien américain.
Spécialiste des cartes, il fut un élève appliqué du grand Herrmann (1844-1896).
Il donnera un nouveau souffle à sa carrière en se produisant accompagné de son épouse dans des numéros de lévitations et de disparitions.
Il se présenta un temps, comme l’héritier spirituel de Kellar (1849-1922), lui rachetant une partie de son matériel (une douzaine de tours).
Il utilise cette transaction en lui donnant un caractère symbolique : en 1908 une affiche le met en scène aux côtés de Harry Kellar qui le couvre symboliquement de sa cape.
Franc-maçon (appartenance rendue publique de son vivant).
Il usait régulièrement dans ses spectacles de subterfuges afin de pouvoir énoncer « Hiram Abiff » en forme d’hommage à la franc-maçonnerie.
Anecdote relevée par Lionel et Patricia Fanthorpe dans leur Mysteries and Secrets of the Mason : The story behind the Masonic Order, (Masonic Magicians, Wizards and Alchemists, p. 211).
Son affiche « Bestowing the mystic degree » illustre de nombreux symboles maçonniques : les deux colonnes (Jackin et Boaz), le magicien au signe de foi, les trois apprentis.
Ce « degré mystique » évoquant ici, aux yeux du public l’initiation magique et spirituelle, ultime rempart contre les forces du mal.
Il signe les « Thurston Mystic Horoscope for women » qu’il propose à l’entracte de ses spectacles. (Source : Programme Thurston, au Victoria Theatre, 1er février 1914).
Un article de The Daily Times du 14 avril 1936 évoque la disparition du magicien Howard Thurston à Miami Beach en Floride, causée par une hémorragie consécutive à une pneumonie. Il s’éteint entouré de sa seconde épouse (sa première femme ayant trouvé la mort en 1934), de sa sœur Jane, devenue au fil du temps, son assistante en chef.
Sa mort survient alors qu’il s’était retiré de la scène un an auparavant.
Bibliographie :
Jim Steinmeyer, Hiding the Elephant : How Magicians Invented the Impossible and Learned to Disappear, Carroll & Graf Publishers, 2004.

lundi 12 mai 2014

Gaston CORBIER, le professeur, dit RIDERSON (entre 1930-1960).


Prestidigitateur français (originaire du Berry), auteur d’un livret publié en janvier 1950 signé Riderson : Tours ? Trucs, Cartes et Magie.
Antérieurement, il proposait déjà dans le même style « Méthode, Tours de Cartes ».
Dans sa bibliographie, notons sa participation dans le fascicule : Magie et Tours de Cartes, Les Cartes Biseautées,Tours inédits, par le professeur Marcel, (avec la collaboration du professeur Corbier), s-d.
Le professeur Marcel signait antérieurement : « Les grands trucs de prestidigitation et manipulation, pour rire en société », vendu dans la rue, pour clôturer ses exploits de bonimenteur aux abords de la Porte de Clignancourt (vers 1950-1955), pour le plus grand bonheur d’un très jeune spectateur, qui deviendra Gérard Majax (in Les dessous du Magic-Hall, Éditions Abracadabra, 2008).

La 1ere de couverture n’étant pas sans évoquer Riderson lui-même, voire d'autres professionnels adeptes de l'énigmatique point d'interrogation.
On songe à l'artiste français Paul Brilhaut (voir photo ci-dessous) avec la couverture de son fascicule imprimé à Bordeaux (en 1900) d'une quinzaine de pages.



samedi 3 mai 2014

CAREL, André (vers 1880-1914).



Prestidigitateur et ventriloque français, domicilié à Paris, artiste forain.
Son affiche, lors de son passage à L’Olympia de Paris, en 1890, le présente comme « Le premier ventriloque parisien ».
Il se produit en 1895 en Belgique, et en 1904 dans la ville de Cannes au Casino-Théâtre (rue Bossu) puis à Toulon la même année.
Le Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée conserve dans son fonds, une carte postale monochrome du magicien, issue du legs de Gustave Soury (1884-1966), un peintre animalier et affichiste, passionné par le monde du Cirque.
On y voit le prestidigitateur Carel, aux côtés de sa partenaire, dans un numéro proche du mentalisme, lors d’un probable second passage à l’Olympia daté de 1907 (Ministère de la culture - base Carpo).
Carel se distingue en jouant sur l’illusion « d’un duo », en ayant recours à deux marionnettes simultanément.
Il se produit dans le cadre des soirées d’été du cirque Fernando, aux côtés de l’homme-lion Fialkowski (in La Lanterne, 25 juin 1890).
En mars 1908, le ventriloque attitré de l’Olympia enchante la clientèle du très select restaurant Maxim’s (avec sa fille comme partenaire).
L’univers des mannequins, (ou marionnettes, c’est selon) marque souvent le subconscient des spectateurs, d’où l’importance « physique » de ce partenaire, incontournable en ventriloquie.
On songe ici plus récemment, aux ventriloques et prestidigitateurs niçois Guy Aza (François Ghiazza) avec « Coco » et à son aîné, César Ventura avec « l’incorrigible Toto ».

Les mannequins modernes les plus sophistiqués, en matière de ventriloquie, furent certainement conçus par le prestidigitateur américain Paul Stadelman (1900-1971) dans sa société (et fabrique) Custom Carved Characters by Essancee Entreprises, avec les mannequins « Super Boy, Randy, et Dennis ».
© RICHARD RACZYNSKI, in : Troisième Tour du Monde de la Magie et des Illusionnistes, Dualpha, 2013.