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Actualité de l'auteur et de sa collection aux éditions Dualpha, ayant vocation à exhumer des textes toujours d'actualité. Thèmes abordés : Magie,illusionnisme, prestidigitation, ésotérisme. Pour tous contacts avec la rédaction de ce blog, pour poser vos questions, et pour être averti de nos nouvelles mises en ligne : refletsdupasse@gmail.com Attention tous les textes mis en ligne sur ce blog sont soumis au Droit d'Auteur.

samedi 27 septembre 2014

31 TOURS (tous sensationnels) de MAGIE BLANCHE (1927).


31 TOURS (tous sensationnels)de MAGIE BLANCHE Pouvant être exécutés par tout le monde sans aucun truc, sans aucune adresse, expliqués d’une façon claire et précise.
Ce petit fascicule renfermait pour trois francs quelques trésors, qu’on en juge par les photos.
« Manière de faire monter dans un verre, l’eau contenue dans une assiette ;
Manière de faire de l’encre sympathique pour graver sur le verre sans que l’on s’en aperçoive ».
Sans auteur, référencé dans « Les Livres de l’année », p.15, Cercle de la librairie., 1927.
L’annonce des cartes biseautées n’est pas sans rappeler celles de 1930 du professeur Marcel.

mercredi 17 septembre 2014

MAGUS, Mgr Marie-Paul-Pierre Baret, dit Antonio (1862-1940).


Missionnaire apostolique.
Magicien, client du célèbre fabricant de trucs Émile Voisin.
Il célèbre la messe à la gloire de Saint Jean Bosco dans l’église située au n° 79 de la rue Alexandre Dumas dans le XXe arrondissement de Paris (édifiée en 1937).
Auteur de :
L’Art de tirer les cartes avec toutes les explications anciennes, 1882.
Magie blanche en famille, 1894.
Le magicien amateur : tours de physique amusante faciles pour tous, Henri Gautier, 1894.
Bibliographies :
Les Annales, p. 20, 1966.
Fanch Guillemin, Les Sorciers du bout du monde, 2003.
Sur Le Magicien Amateur : tours de physique amusante faciles pour tous : Deuxième série / par Magus, éditions Henri Gautier Editeur, 1897, référencé 6984 par Albert Louis Caillet (1869-1922, in Manuel bibliographique des sciences psychiques ou occultes, 1912).
Sommaire :
Le couteau sauteur - La danse d'un cigare - Livre merveilleux - Un calcul facile - La baguette magique - Spectacle attendrissant - Escamotage d'une pièce de monnaie - Disparition d'un sou - La planchette - Un gros sou dans une bouteille - Un voyage invisible - Les liens inutiles - Le mouchoir brûlé - Voyage d'un petit foulard - Les aventures du petit foulard - Le café de haricots - Les œufs de Pierrot - Une omelette manquée - Le sac aux œufs - Le foulard aux œufs - La canne magnétisée - Bille aux couleurs changeantes - Les métamorphoses d'une carte - Les cuillers musiciennes - Un saut de carte - Les conséquences d'un coup de feu - La rose aux rubans - L'entonnoir magique - Desséchement instantané - La lunette magique - Le magicien troué - Le contenu d'un jeu de cartes - Fabrication de bonbons - Un grand monsieur qui devient un petit enfant - Magie perfide - La bouteille cachetée - L'enveloppe merveilleuse - Le foulard cible - Un nettoyage difficile - La danse de l'œuf - Les boîtes au millet - Intermèdes musicaux - Disparition merveilleuse d'un enfant - Magie noire - Destruction du libre arbitre - Le fluide vital - Le Grimoire - Obéissance aveugle - La Cristallomancie - Pensée prévue - La clochette magique - Encore la double vue - La tête du diable - L'enfant décapité.
Bibliographie :
Notice dans le livre de Richard Raczynski, Un tour du Monde de la Magie et des Illusionnistes, Dualpha, 2011.

lundi 15 septembre 2014

CHALLAMEL, Augustin (1819-1894).


Auteur de : Les Amuseurs de la Rue - 1e édition : Ducrocq 1875, puis Librairie Ducrocq, Paris 1929.
Jean Baptiste Marius Augustin Challamel né le 18 mars 1818 à Paris où il est mort le 19 octobre 1894, fut un auteur prolixe à l’image de sa carrière : historien, libraire et conservateur de la bibliothèque Sainte-Geneviève.
Il usera quelquefois du pseudonyme de « Jules Robert ».
Son ouvrage met en lumière les artistes du XIXe siècle : Pierrot, Paillasse, l'Escamoteur, les Hercules, la Diseuse de bonne aventure, autant de figures incontournables de la capitale.
Page 94, nous faisons connaissance avec l’escamoteur incontournable de Paris : « Mesdames et Messieurs, je m'appelle Miette, et je suis propriétaire de l'incomparable poudre persane, que vous trouverez ici près, rue Dauphine. Oui, à deux pas.
Et Miette l'escamoteur, dont la table était placée en face de l'ancien marché aux volailles, sur le quai des Grands-Augustins, à peu de distance du Pont-Neuf, étendait le bras droit dans la direction de la rue Dauphine, en ajoutant :
- Si vous êtes satisfaits de mes petits talents, vous irez acheter de la poudre persane, vendue à un bas prix fabuleux, messieurs et mesdames. C'est moi qui vous l'annonce.
Inutile de dire ce que l'on voyait sur la table du père Miette, quand il allait
opérer.
Des gobelets en fer-blanc, des muscades et divers objets qui se trouvent aussi dans les boîtes de physique amusante que vos parents vous donnent, le premier jour de l'an, étaient mêlés à d'autres ustensiles dont le roi des escamoteurs en plein vent faisait, je vous assure, un usage merveilleux.
Il y avait, sur un des coins de la table, le sac à la malice.
Le sac à la malice !
Comme le père Miette en parlait avec complaisance, avec orgueil ! ».
Signalons que l’ouvrage est illustré de seize gravures du peintre Edouard Debat-Ponson (1847-1913).
Bibliographie :
Richard Raczynski, Paris, Capitale de l’Art Magique, Dualpha, 2014.

vendredi 12 septembre 2014

CHEVALIER X, le Capitaine Martin (à Alger entre 1920-1955).


Militaire français, prestidigitateur amateur (conférencier).
Martin fut le second conservateur (à partir de 1940) du musée Historique de l’armée, Franchet d’Esperey à Alger, inauguré le 13 avril 1930, proche de l’entrée de la casbah (dans une ancienne poudrière, à côté de l’église Sainte-Croix) par M. Pierre Bordes, le Général Naulin et le Commissaire Général du Centenaire, avec le concours de la Caisse du Centenaire et du Ministère de la Guerre, à l’initiative du lieutenant-colonel Paul Doury. En 1946, le musée sera transféré dans le palais du Dey.
Martin, alors jeune capitaine, signa sous le pseudonyme de Chevalier X :
Les supercheries des fakirs dévoilées par un prestidigitateur, par Chevalier X, Alger 1927, éditions Pfeiffer et Assant.
Les fumisteries des frères Davenport, compte-rendu de conférence, 1931.
Une notice biographique sur Robert-Houdin et conférence ("Robert-Houdin, au Service de la France") in Bulletin Provisoire de la Société de Géographie d’Alger et de l’Afrique du Nord, 2e trimestre 1941,
n°166.
Le quotidien L’Echo d’Alger, daté du 30 mai 1934, revient sur l’une de ses conférences (du 22 mai), et sur sa prestation magique :
« La séance de la Société de géographie d'Alger avait attiré un très nombreux public, curieux d'entendre le chevalier X traiter ce sujet :
« Faut-il croire au spiritisme ? ».
La séance était présidée par M. Venard, président de la section littéraire,
ayant à ses côtés M. Maillefaud, premier président à la cour ; M. Duchène, président honoraire de la société, et entouré des membres du bureau.
M. Venard présenta — tout en lui conservant son anonymat — le chevalier X, illusionniste notoire et conférencier connu, autant par ses expériences et par des ouvrages que par ses sévères critiques à l'adresse des fakirs, fumistes et autres comparses qui se servent de trucs empruntés à la prestidigitation pour essayer de convaincre leurs prochains de leur pouvoir surnaturel.
Il fit ensuite un bref exposé de la doctrine du spiritisme, qui a ses apôtres comme Allan Kardec, Léon Denis, dont il invoqua la pâle figure de christ émacié et vanta le beau livre: « Après la mort », Charles Richet, le comte de Grammont, Camille Flammarion et ses scientifiques, le docteur Calmette, William Crookes et le criminaliste Lombroso, puis, laissant à chacun la responsabilité de ses convictions personnelles sur une matière aussi controversée, il donna la parole au chevalier X.
Celui-ci, pendant une heure, retint l'attention d'un public tantôt amusé et charmé, tantôt ému et étonné car, malgré les avertissements donnés à ceux qui pouvaient redouter les émotions fortes, il n'y eut pas de défection.
Le chevalier X rapporta d'abord, non sans humour, l'histoire d'un défi lancé par lui à un médium éminent après une expérience qui l'avait laissé sceptique — défi qui ne fut jamais relevé, le médium étant subitement parti pour Varsovie,
d'où il n'est pas encore revenu. Puisant ensuite dans ses propres livres, le conférencier, par de solides arguments, s'efforça de démasquer les faux spirites qui font, par leurs supercheries, le plus grand tort aux vrais ; il décrivit l'étrange figure de la belle Eusapia Palladino (1854-1918) médium au sourire énigmatique et aux cheveux ténus, les soirées mémorables de la villa Carmen, à Alger.
La seconde partie de la conférence, qui fut certainement la plus goûtée, fut remplie par de curieuses expériences de prestidigitation telles que celles qui sont présentées aujourd'hui par des illusionnistes plus ou moins habiles dans les salles de spectacle.
Le président remercia le conférencier de l'heure agréable qu'il avait fait passer à ses auditeurs, car ce que l'on demande à l'illusion, ce que l'on dérobe aux soucis de l'existence est autant de pris sur le mauvais destin. Mais, comme dirait M. Bergeret, l'art des prestidigitateurs est une chose et la doctrine spirite en est une autre ».
Emerit dans une notice de La Revue Africaine de 1955 (T. 99), égratigne quelque peu l’érudition du conservateur pour l’une de ses contributions (in Revue Internationale d’Histoire militaire, publiée par le Comité Internationale des Sciences Historiques, commission d’Histoire Militaire Comparée, Paris, Alger, T IV, n°13, 1953) :
« Quant à l’article sur le musée Franchet d’Esperey, il est malheureusement semé d’erreurs (…) Le commandant Martin est un habile prestidigitateur, cette fois-ci c’est un gros canard qui sort de sa boîte ».
Note :
La photo du commandant Martin provient d’un document du 24 novembre 1949, relatif au retour des drapeaux des anciens régiments de l’Armée d’Afrique dans la cour du musée Franchet d’Esperey.
Bibliographie :
Le Centenaire de l'Algérie -Gustave Mercier - Editions Soubiron, Tome 2, 1931.
Richard Raczynski, Un Tour du Monde de la Magie et des Illusionnistes, Dualpha, 2011.
La préface de la ré-édition prochaine de l'ouvrage du Chevalier X tentera de lever le voile sur l'auteur, à suivre aux éditions Dualpha.

jeudi 11 septembre 2014

Joseph (Josef) VANEK (1818-1889).

Prestidigitateur Hongrois.
(Illustration, jeton de 1846).

Ce scientifique de métier se fait rapidement un nom sur la scène magique avec la décapitation de son assistant puis de son fils dont il promène la tête (sanguinolente) à travers le public avant de la mettre sur un piédestal.
Il serait, selon certains historiens des arts magiques, l’inventeur de la décapitation (dans le sens de la séparation du corps) vers 1850.
Décoré de la médaille d’argent de l’Industrie en 1843.
Fuyant, en 1849, les évènements politiques de son pays natal (il soutenait alors son ami, le patriote Lajos Kossuth 1802-1894) il connaît une seconde carrière en Turquie avec l’aide de son ami le sultan Abdul Megib, puis à travers le monde (notamment à Londres devant la reine Victoria, le 15 avril 1854, au château de Windsor, en Grèce, en France devant Napoléon III, au Japon (à Yokohama), en Perse, en Chine).
Sur la présence fréquente des magiciens à Istanbul, citons chronologiquement : Bartolomeo Bosco, en 1839 (qui séjournera deux ans dans la capitale, jouant dans son théâtre de 600 places), puis Compars Hermann Alexander, le français Cazeneuve (1905) puis son assistante Reine Desolange (1910), Rodolfo (hongrois, 1911-1987) Freddy Fah (français, 1916-1998), Viggo Jahn (danois), Zati Sungur (turque, 1898-1984) en 1960.
Une anecdote revient sur un tour du grand Hermann : à bord du yacht du Sultan Megib, le magicien s’empare soudainement de la montre du sultan, la jette à l’eau. Il prend dans la foulée, une canne à pêche, met la ligne dans la mer et remonte un poisson. Après avoir ouvert ce dernier, on retrouve la montre gravée du sultan…
En 1851, Vanek marque les esprits (et les critiques) en utilisant un fond noir pour faire apparaître un cheval sur scène.
Il reviendra en Turquie (1859) avec (une variante) de son tour du décapité.
En 1868, à Calcutta, il se produit dans son pavillon d’une capacité de cinq mille places (décembre 1875) et à Madras (au Hall College).
En 1872-1878, il sillonne les Etats-Unis.
Son spectacle d'adieu se déroule à Budapest le 12 Octobre, 1878.
Sur la période correspondant à l’activité magique de « Vanek », si elle débute en 1845 , elle se poursuit avec son fils (décédé en 1922), puis son petit-fils, perpétuant ainsi une tradition magique familiale sur 130 années, jusqu’en 1975.
Josef décède le 11 septembre 1889, d’une crise cardiaque, dans sa ville natale.
Bibliographie :
Vilmos Leonard, notice : Professor Joseph Vanek, in The Sphinx, n°8, octobre 1938,
Simon During, Modern Enchantments: The Cultural Power of Secular Magic, 2009.
Richard Raczynski, Un Tour du Monde de la Magie et des Illusionnistes, Dualpha, 2011.