mardi 8 mai 2012
PRESIDENTIELLE MAGIQUE
Jamais peut-être en France, une campagne présidentielle n’a eu autant recours à la magie (de manière subliminale) dans son mode d'expression, sous l’appellation :« d’illusionniste », pour qualifier ou disqualifier un prétendant (candidat).
Florilège :
In Le Nouvel Observateur (17 avril 2012), Nathalie Artaud à propos du candidat du Front de gauche « (…) C’est un illusionniste ».
In Marianne, à propos du candidat du Modem : « (…) Si le Béarnais n’accède pas cette fois au second tour - où je rappelle que tous les sondages le donnent gagnant, contre l’un ou l’autre des deux principaux illusionnistes ».
Ce même candidat, décrit dans La voix du Nord du 18 avril 2012 : « François Bayrou veut défendre l'intérêt général face aux « menteurs, truqueurs et illusionnistes qu’il faut renvoyer chez eux ». Candidat qui aurait (selon Mediapart, 22 avril 2012) « (…) Pu être une sérieuse alternative entre un Nicolas Sarkozy désavoué, et un François Hollande illusionniste ».
Le président sortant qualifié « D’aventurier doublé d'un illusionniste sans scrupules » par Agoravox, le 20 avril 2012.
Même son de cloche dans l’édition, avec l’ouvrage de Claude Fazier : « Réponses aux illusionnistes de gauche ».
Le parti socialiste comparant le président sortant à un illusionniste, avec un tract qui reprend les codes des programmes magiques du XIXe siècle, intitulé : Ses plus beaux tours…
La magie sort grande gagnante « objective » de l’ensemble des suffrages exprimés.
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